BIENTOT .......
Un retour de la course à Berliet, un passage à Bel Air à l’occasion des 50 ans du quartier, un défi biathlon version pelouses, du bumping football, un classement spécifique pour les équipes dont l’âge cumulé des membres dépasse les 200 ans… …la 21è édition du Raid urbain réserve bien des surprises et des nouveautés ! Rendez-vous à Saint-Priest le 9 juin prochain.
Loin de s’essouffler, l’engouement unique que provoque chaque année le Raid urbain de Saint-Priest n’en finit plus de croître. En témoigne, par exemple, la provenance des participants ou encore le nombre d’inscriptions enregistré. « Devant le succès rencontré par le Raid des gones, la nouveauté de l’an dernier qui met au prises des équipes composées d’un adulte et de deux enfants de 9 à 12 ans, nous avons décidé de doubler le nombre d’équipes pouvant participer. On devrait donc atteindre les 40 trios cette année », signale Johann Lasouche, chargé de la conception des parcours et des balisages. Des parcours qu’emprunte chaque année un gros millier d’amateurs, venus parfois du sud de la France ou de région parisienne
COURSE D'ORIENTATION
Le Raid urbain s’est imposé au fil des ans dans la région comme LA compétition ludique et insolite par excellence. L’équipe du service des sports qui l’organise s’attache à réinventer l’épreuve chaque année. Parmi les nouveautés, cette 21è édition marque le retour de la compétition dans les secteurs Berliet et Bel Air. Tout nouveau tout beau, le city stade installé du côté de Mansart-Farrère sera ainsi le théâtre d’un des 15 défis proposé cette année. Parmi lequels le biathlon et le bumping football !
SKI SUR HERBE
Pour le premier, si le tir à la carabine est bien au programme, la pelouse du stade Pierre Mendes France remplacera en revanche la neige. « Les adultes chausseront des skis de fond classiques. Quant aux enfants, on a décidé de corser un peu les choses : ils chausseront à deux une même paire de ski, équipée de quatre fixations ! ». Cela promet… Comme promet l’épreuve de bumping football, qui se déroulera elle sur le stade de l’Université Lumière Lyon 2. Imaginez-vous enfermés dans une bulle de plastique de près de deux mètres de diamètre dont seuls vos pieds dépassent, à courir après un ballon entouré d’adversaires équipés du même accoutrement, et vous aurez un bon aperçu de la drôlerie de cette discipline qui s’invite pour la première fois sur le Raid urbain !
UN FINAL DINGUE
Côté course, les coureurs et cyclistes du Raid urbain disposeront cette année encore de cinq heures pour identifier les balises et relever les défis pour tenter de réaliser le meilleur score. Un temps qui doit leur permettre d’élaborer des stratégies en fonction de la valeur en points des différentes balises et autres défis (chacun rapportant entre 1 à 5 points). « De manière générale, environ 50% des équipes réussissent à relever toutes les balises et tous les défis. » Qu’elles y parviennent ou non, toutes devront dans tous les cas dépêcher deux d’entre elles sur le défi Raid dingue, en fin de journée, pour valider leurs points et figurer au tableau final.
Temps fort et final de l’épreuve, le raid dingue se déroulera comme de coutume place Buisson. « Je ne vous révélerai rien de ce qui attend cette année les participants sur le Raid dingue. Il faut garder la surprise. Je peux simplement vous garantir une chose : ceux qui relèveront le défi termineront trempés et entièrement peinturlurés », glisse Néry David, membre du service des sports et cheville ouvrière de l’organisation du Raid urbain.
INTERGÉNÉRATIONNEL
Un tableau final qui comprendra cette année une nouveauté : un classement spécifique pour les équipes dont l’âge cumulé des membres égale ou dépasse les 200 ans. « L’idée c’est de valoriser les plus anciens. Il n’est pas rare de compter des sexagénaires parmi les participants, » rappelle Johann Lasouche.
Prêt à relever le défi ?